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L’amour, c’est quoi ?

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L’amour? Question qui a fait l’objet de tant de débats, inspiré tant de philosophes, d’écrivains, de chercheurs… Qu’en est-t-il aujourd’hui ? Les progrès des recherches scientifiques nous permettent-ils de donner une réponse exacte à cette interrogation qui, force est de le constater, reste LA question la plus personnelle qui fait l’objet de plus de débats publics. L’universalité de l’amour, l’absence de frontière et sa présence quelques soient les cultures et les éducations, on a fait un thème intemporel et l’objet infini de discussions.

L’amour, quelle définition retenir ?

L’amour, peut-on le définir par l’émotion ? Par l’attitude ? Par un comportement ? Plusieurs psychologues se sont penchés sur la question pour nous fournir une vision globale de l’amour. L’une des approches les plus complètes est celle de la théorie triangulaire de l’amour de Steinberg. Elle repose sur 3 éléments « Intimité-Passion-Engagement » qui expliquent l’attachement de chaque personne selon le niveau d’intensité à ces trois composantes.

amour

L’amour dépend de trois composantes: la passion, l’engagement, l’intimité

L’amour dépend de quoi ? Steinberg présente différents cas de figures de relations amoureuses selon l’absence ou la présence de l’une des trois composantes qui sont utiles dans  la gestion des situations de conflits, d’évitement, de choc amoureux ou d’accomplissement. Ce dernier cas de figure est observé chez les couples qui ont pu développer une amitié à long terme (intimité) et où la passion a progressivement disparu pour laisser place à l’engagement, qui est la forme d’une complicité quotidienne.

L’engagement est la forme de relation amoureuse qui s’exprime par la décision de rester dans la relation. Les deux partenaires s’engagent et font le vœu de rester le plus longtemps possible dans la relation en œuvrant au quotidien une bataille sans relâche pour maintenir l’amour.

A partir des trois composantes de l’amour et de leur niveau (degré d’absence et de présence), Steinberg détermine les différentes formes de relations amoureuses existantes.

La passion (attraction sexuelle et amour romantique) ne peut être envisagée seule. La passion correspond au coup de foudre qui disparaît parfois aussi rapidement qu’il est apparu en raison de l’absence d’intimité et d’engagement.

Pensez à la personne à qui vous dites tout ! A celle ou à celui que vous appelez lorsque des événements bouleversent votre vie que ce soit de manière positive ou négative. Cette personne, vous l’aimez, mais cet amour relève d’avantage d’une relation amicale que d’amour avec un grand A.

L’engagement seul est une relation de partenariat où il n’y a pas d’amour, sa forme concrète se retrouve dans les mariages blancs ou mariages arrangés.

L’amour romantique c’est celui qui nous fait sentir des papillons dans l’estomac lorsque nous pensons à lui ou à elle. Il est de courte durée et peut donner lieu à un engagement.

La complicité ou l’amour de compagnonnage est fait d’engagement et d’intimité, souvent rencontré chez les partenaires en couples depuis plusieurs années ; elle remplace la passion quand celle-ci tend à diminuer. Cependant, il sera toujours possible, voire même essentiel de raviver le feu et de laisser même temporairement, en provoquant des situations inhabituelles, la passion reprendre sa place dans notre vie.

L’amour admiratif est celui qui se produit lors d’une rencontre. La chimie opère et l’autre vous paraît comme la personne avec laquelle vous rêvez de passer votre vie en dépit de connaissances superficielles.

L’amour consommé reste le plus abouti et le plus prometteur sur du long terme

Enfin l’amour dit « consommé » est la situation la plus achevée. Il vous maintient à la fois dans l’amour admiratif de votre partenaire et dans la décision de passer votre vie avec elle ou lui. Sur le long terme, l’amour se développe dans la complicité, le partage et le compromis.  Il engage les deux partenaires à travailler sur LA relation de réciprocité mutuelle. Dans les années 1950, le psychologue Erich Fromm, a fait une distinction entre l’énergie dépensée lorsque nous tombons amoureux et amoureuse et celle dépensée dans le maintien dans l’amour. Selon lui, nous devons nous concentrer sur le maintien dans ce dernier. Cela reste, en effet, une  bataille éternelle et un sujet intemporel, car force est de constater que l’amour s’entretient, se mérite et en aucun cas ne peut être considéré comme acquis.

Pour Sternberg, le triangle est relatif au parcours de l’individu. Il peut être influencé par ses expériences personnelles, ce qui induit inévitablement une variation dans les composantes de l’amour. Il n’y a donc pas une forme d’amour universelle, un genre de vêtement unique qui irait à tout un chacun, mais DES amours constitués de données incontournables et de variables liées à notre passé. L’évolution la plus souhaitable, selon le psychologue, est celle où les composantes de base absentes ou presque de la relation se développent au fil du temps. Les relations amoureuses jouent un rôle essentiel dans nos vies. Mais conserver l’amour reste sans doute reste la tâche la plus difficile et le combat de toute une vie ! 

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